L'association CoP-1
Knowledge Management & Collaboration a tenu ce week-end son Barcamp annuel.
Les débats ont porté sur l'évolution du contexte de l'entreprise (modification
des écosystèmes de travail et des statuts, ouverture et porosité interne /
externe, impacts de la digitalisation et de la robotisation sur les métiers -
dont ceux du tertiaire, Big Data in et
out ...).
Le Président, Martin
Roulleaux-Dugage a fait une première synthèse de l'évolution de la gestion de
la connaissance et de ses perspectives.
Un évènement prochain
permettra aux membres de poursuivre ces travaux, en analysant les expériences
et visions sur ces thèmes.
Pierre Prével
Billet du Président Martin Roulleaux-Dugage :
Le KM de terrain, c'est le KM intégré aux opérations. Grace à la
mobilité, on donne désormais au collaborateur la possibilité de
capturer de l'information et de la transmettre en temps réel pour y être
traitée sans devoir passer par l'intermédiaire de formulaires et de
rapports. De même, on donne au "back office" la possibilité
d'interagir directement avec le collaborateur soit directement, soit
indirectement par l'intermédiaire d'algorithmes et de modèles prenant en
compte les données transmises par le collaborateur, consciemment (ex:
capture de données) ou non (ex: géo localisation).
L'intégration du KM aux opérations à un avantage, celui de légitimer le KM en
l'intégrant dans les opérations plutôt que de le cantonner à un rôle de
support, souvent discrétionnaire. Mais cette intégration à un effet induit, qui
est de ne plus pouvoir faire clairement la distinction entre ce qui est du
domaine du KM (le management des connaissances) et ce qui est du domaine du
management opérationnel. D'où un problème encore plus aigu qu'aujourd'hui de
positionnement de notre pratique de Knowledge Managers dans l'entreprise.
Il me semble
en effet que notre positionnement originel était sur l'apprentissage: le KM
était censé servir le collaborateur dans son besoin d'apprendre DANS l'action,
ce qui faisait suite à la formation qui avait pour objectif de lui permettre
d'apprendre AVANT l'action. Mais avec l'arrivée du web, et sa généralisation
dans nos entreprises, l'apprentissage dans l'action est devenu effectif, même
si c'est plus ou moins bien fait suivant les entreprises.
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